L’Édito de François Asensi

Maire de Tremblay-en-France
Conseiller métropolitain
Député honoraire
Chevalier de la Légion d’honneur


À Tremblay, nous avons toujours fait le choix du soutien et de l’accueil de l’art et la culture. La longévité du projet du Théâtre Louis Aragon, « Territoire(s) de la danse », en est la preuve éclatante. Cet engagement aux côtés des artistes et des publics se manifeste chaque jour dans nos territoires, où ces artistes, associés au TLA, trouvent le temps nécessaire à l’expérimentation, à la recherche et au partage avec les habitants.

Depuis 2011 nous sommes présents pour soutenir « La belle scène saint-denis », véritable tremplin et moment important pour les artistes, au plus près de leur acte de création. Il s’agit d’un soutien nécessaire, une continuité pour rencontrer les professionnels, développer leur travail et toucher de nouveaux publics.

Je regrette les choix détestables faits par certaines collectivités locales contre la culture. Dans un contexte national et international chaotique, de nombreuses institutions n’hésitent pas à opérer des coupes budgétaires sur les politiques publiques de la culture, avec une arrière pensée rétrograde et dangereuse. Tremblay peut se féliciter d’avoir fait le choix inverse en soutenant massivement nos actrices et acteurs culturels, avec un budget en augmentation depuis le début du mandat.

À l’heure où les logiques de concentration de la culture et des médias poussent les citoyennes et citoyens vers une culture de masse, sans âme et tournée vers leur unique profit, je serai toujours un ardent défenseur du service public. C’est le seul moyen pour que tout un chacun puisse rencontrer les artistes et les œuvres, dans toute la diversité possible.

Face aux défi s de notre temps, sanctuarisons dans le budget des institutions les politiques publiques de la culture, avec une attention particulière portée au spectacle vivant. Il est plus que vital que l’art occupe notre espace public et social, que l’État et les collectivités, en complicité avec les artistes et les professionnels, protègent ce bien commun.