Maire de Tremblay-en-France
Conseiller métropolitain
Député honoraire
Chevalier de la Légion d’honneur

La culture et particulièrement Le spectacle vivant souffre dans notre pays. Il pâtit grandement des décisions prises par de nombreux élus locaux ou nationaux. Ils privilégient la mise en avant d’une culture locale au détriment d’une ouverture sur le monde artistique riche de sa diversité. Pire, certains souhaitent utiliser les équipements culturels comme des outils au service de leurs idées en prenant la main sur la programmation. Ce n’est pas notre choix ! Nous affirmons ici que les lieux d’art et de culture doivent cultiver la singularité, l’humanisme, l’universalisme. Nous soutiendrons toujours la circulation la plus large des artistes et des œuvres, nous ne transigerons pas sur la liberté de création et de programmation.
C’est l’une des raisons de notre choix de soutenir encore et toujours le Théâtre Louis Aragon. Bien plus qu’une salle de spectacle, j’ai souhaité dès 2008 faire confiance au projet « Territoire(s) de la danse », que proposait Emmanuelle Jouan pour le TLA. Amener l’art dans la vie quotidienne des habitants est un défi, mais surtout une nécessité.
Parmi les 9 compagnies accueillies cette année à La belle scène saint-denis, réjouissons-nous de la présence d’artistes inspirés par notre monde dans son ensemble, du Brésil à l’Ukraine, du Sénégal à la France. 9 projets partagés à Avignon avec le public du plus grand festival de spectacle vivant au monde. Parmi ce public, je suis très heureux d’y compter les jeunes tremblaysiens d’une association de prévention, présents pour quelques jours aux côtés du TLA. La possibilité offerte là encore, à Tremblay comme à Avignon, à tous les publics d’accéder au meilleur de la création artistique, d’exercer un esprit critique indispensable permettant l’émancipation de tous les citoyens. C’est l’immense force de l’art, notre bien commun.